Questions fréquentes
Pour les aidants
Tout dépend de la situation de la personne que vous aidez (financièrement autonome ou non), et de votre lien de parenté avec elle.
Vous pouvez, selon les cas, intervenir dans le cadre d’un contrat de travail rémunéré ou bénéficier d’aides ou de prestations destinées à vous aider dans votre rôle d’aidant.
Retrouvez ici les informations sur la rémunération des aidants.
Bon à savoir : vous pouvez également vous renseigner pour la déclaration de vos revenus selon votre situation ou vos droits à la retraite en tant qu'aidant familial.
Votre principal interlocuteur dans la recherche d’informations, l’orientation et l’accompagnement dans les dossiers de demande de prestations ou d’aide adaptés à votre situation sont les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
Elles sont compétentes, par le biais des Commissions des droits de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), pour statuer sur :
- le taux d’incapacité
- la qualité de travailleur handicapé
- le droit à des prestations, etc.
Et elles attribuent, entre autres, les prestations de compensation du handicap (PCH), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ou encore l’affiliation gratuite d’un aidant familial à l’assurance vieillesse.
À NOTER : la commission ne peut statuer que si vous avez constitué un dossier, ce n’est pas automatique !
Devenir aidant s’apprend… D’autant plus quand on le devient du jour au lendemain.
Des formations peuvent vous aider. Elles sont de plusieurs ordres :
- des formations techniques : gestes de la vie quotidienne, bonnes pratiques et échanges, informations juridiques et administratives…
- des outils pour vous aider dans votre relation avec votre proche ou votre entourage
- une approche de la maladie, du dialogue avec les professionnels de santé
- des formations centrées sur vous et vos besoins pour prendre conscience de l’importance de votre rôle d’aidant
Elles sont souvent organisées en modules progressifs pour vous permettre d’évoluer à votre rythme.
Beaucoup d’associations d’aide aux aidants proposent ces formations, accessibles gratuitement ou non.
Privilégiez les formations pratiques et concrètes qui permettent une véritable aide au quotidien, pour vous ou votre proche, et qui vous conduisent à mieux vivre votre situation d’aidant et à vous préserver.
Bon à savoir : les formations peuvent également être dispensées à distance, pour mieux s’adapter à vos contraintes d’organisation.
Voici quelques liens pour vous guider :
Centre d'information et d'aide aux aidants
La Maison des aidants
Ne restez pas seul !
Échanger avec d’autres aidants, c’est l’occasion de parler à d’autres personnes qui vivent le même quotidien que vous et qui sont plus à même de comprendre vos besoins et vos sentiments.
C’est aussi l’occasion de prendre quelques heures pour vous, et de partager vos problématiques et votre expérience, vos astuces et bonnes pratiques.
Des groupes de parole s’organisent localement, notamment au travers du Café des aidants de l’Association française des aidants, ou le groupe d’échange entre aidants de l’association A3 à Marseille.
À l’heure du digital, vous pouvez également participer à des forums sur Internet pour trouver facilement des réponses à vos questions.
Partir en vacances est possible, tout est question d’organisation !
Plusieurs solutions sont à votre disposition, que vous souhaitiez partir seul ou accompagné : une aide pour vous remplacer auprès de votre proche ou des centres de vacances qui allient activités et repos pour vous et structure d’accueil pour votre proche.
Retrouvez les solutions ici.
N’oubliez pas : des aides sont possibles pour vous aider à financer ce repos, rapprochez-vous de votre caisse de retraite.
Votre proche a en effet droit à des aides et des ressources du fait de sa situation de handicap. Vous les trouverez dans notre page sur les aides financières.
Il existe également des aides pour vous en tant qu'aidant. Vous les trouverez dans notre page sur les aides et ressources disponibles pour les aidants.
Il n'est pas toujours simple de s'y retrouver dans les mesures de protection juridique. C'est la raison pour laquelle le ministère de la Justice, avec des associations de familles, a édité le guide "Curateur ou tuteur familial : suivez le guide !" afin de s'y retrouver et de mieux pouvoir se situer dans cette position.
Afin de pouvoir comptabiliser cette période d'aide à un proche dans le calcul de la retraite, la situation doit être déclarée auprès de la Caisse d'allocations familiales (CAF), dans le cadre de l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse, dont peuvent bénéficier les aidants à titre gratuit s'ils ont à leur charge un enfant handicapé ou un adulte handicapé. Cette affiliation est soumise à conditions de ressources.
Vous trouverez les éléments concernant la retraite des aidants sur le site du gouvernement.
Par ailleurs, le guide de l'aidant familial précise certains éléments.
Il est toutefois possible que l'on vous oppose la non-rétroactivité de ces droits ; nous vous invitons, dans ce cas-là, à étudier la possibilité d'un recours auprès du Défenseur des droits.
Il existe en effet des aides pour compenser une interruption d'activité professionnelle.
Certains congés spécifiques pour les aidants existent et peuvent être sollicités. Ils peuvent, pour certains d'entre eux, être assortis d'une aide financière.
En l'occurence, l'allocation journalière d'accompagnement d'un proche en fin de vie peut être sollicitée si vous prenez un congé de solidarité familiale et l'allocation journalière de présence parentale (AJPP) peut être demandée dans le cadre du congé de présence parentale pour accompagner un enfant gravement malade, accidenté ou handicapé.
Il est toutefois nécessaire de réfléchir avant de quitter son emploi et d'étudier en amont les impacts que cela peut avoir dans un futur plus ou moins proche, notamment en matière de retraite, mais aussi d'un point de vue relationnel avec la personne aidée. N'hésitez pas à en parler autour de vous, avec des proches ou avec des professionnels.
Vous désirez organiser la vie de votre proche à son domicile ?
La première chose à faire est de demander un diagnostic pour comprendre comment le logement doit être adapté, au regard du handicap notamment.
Des ergonomes peuvent vous aider et vous conseiller. À ce titre, Bien chez moi, financé par votre caisse de retraite, peut vous accompagner dans cette démarche.
Bon à savoir : tout ne passe pas par des gros travaux d’aménagement ! Parfois, la simple réorganisation d’une pièce ou la découverte de trucs et astuces peuvent changer la vie au quotidien.
Un espace dédié a été créé à Paris pour vous permettre de découvrir des solutions. Découvrez l'Espace idées Bien chez moi !
De plus, certaines associations d'aidants vous permettent d’échanger ou proposent des solutions pour vous faciliter la vie : www.lamaisondesaidants.com/NT/
Tout d’abord, évaluez le degré d’autonomie de votre proche et les besoins qui en découlent.
Cela vous permettra de cibler le type d’intervenant(s) à mobiliser, pour quelle(s) tâche(s) ou quel volume d’heures.
Selon votre besoin, vous pouvez vous adresser directement et à un organisme de services à la personne, ou encore à une assistante sociale – via l’hôpital ou via votre mairie – pour vous aider à trouver tous les intervenants adaptés.
L’annuaire officiel des services à la personne peut vous aider à trouver, en ligne, le service à proximité de chez vous qui répondra le mieux à vos besoins.
Des recours existent pour les aidants salariés pour permettre la conciliation vie professionnelle / vie privée.
Vous pouvez ainsi vous rapprocher de votre responsable ou votre RH pour aménager ou adapter vos horaires. Selon votre situation, vous pouvez demander à passer à temps partiel, à décaler vos horaires ou à télé-travailler si cela est possible.
Selon votre situation, vous pouvez également prétendre à des congés spécifiques vous permettant de vous absenter temporairement pour assister un proche, tels que le congé de proche aidant, le congé de présence parentale, ou encore le congé de solidarité familiale.
Plus d’informations ici
Vous pouvez opter pour des solutions telles que le taxi ou les ambulances privées, qui peuvent être onéreuses. Nous vous conseillons dans un premier temps de vous adresser à un organisme de services à la personne proposant des services d’aide à la mobilité. Votre proche pourra ainsi se déplacer avec un mode de transport approprié.
Des aides existent pour participer au financement des déplacements de votre proche, comme par exemple le Chèque Sortir Plus pour les plus de 80 ans.
Certains départements ou communes proposent également des solutions de transport de proximité pour les personnes âgées.
Vous disposez de 3 solutions pour recourir aux services d’un intervenant à domicile :
- En mode prestataire : consiste à s’adresser à un organisme qui s’occupera du recrutement et de la rémunération des intervenants ainsi que l’organisation des prestations.
- En mode mandataire : consiste à passer par un organisme qui se chargera de vous mettre en relation avec un intervenant. Par contre, vous serez l’employeur direct de la personne et devrez la rémunérer et vous acquitter des charges patronales.
- En emploi direct : consiste à employer directement un(e) salarié(e), sans intermédiaire.
Oui, le code de l’action sociale reconnait officiellement les aidants familiaux, à la condition expresse qu’un lien de parenté unisse l’aidant et l’aidé.
« Est considéré comme un aidant familial, […], le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle la personne handicapée a conclu un pacte civil de solidarité, l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4e degré de la personne handicapée, ou l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4e degré de l'autre membre du couple qui apporte l'aide humaine […] »
Article R245-7 du code de l’action sociale et des familles
Si votre proche ne souhaite pas aller vivre en établissement spécialisé, ouvrez le dialogue afin de comprendre les points de blocage.
Si ce type d’établissement en particulier qui effraie votre proche, vous pouvez lui proposer une solution alternative en choisissant de faire appel à une famille d’accueil.
Ces familles d’accueil sont agréées par le conseil départemental. Votre proche sera accueilli au domicile même de l’accueillant, dans un cadre familiale.
Selon son degré de dépendance, les résidences autonomie peuvent également être une solution pour bénéficier d’un environnement plus sécurisé tout en continuant de vivre de manière indépendante.
Selon la durée de votre absence et le degré de dépendance de votre proche, différentes solutions s’offrent à vous :
- Mettre en place des services à domicile afin d’aider votre proche à faire ses courses ou son ménage, ou simplement lui tenir compagnie.
- Inscrire votre proche dans un centre d’accueil de jour. Ces centres sont des structures médico-sociales et peuvent prendre en charge votre proche pendant toute une journée et lui proposer des activités adaptées.
- Opter pour l’hébergement temporaire au sein d’un établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Seuls les descendants (enfants et petits-enfants), ainsi que leur conjoint, ont une obligation légale d’aide envers leurs parents et grands-parents.
Cette obligation, nommée « obligation alimentaire », n’est applicable que si le parent est dans l'impossibilité d’assurer lui-même sa subsistance (nourriture, vêtements, logement, santé...).
Sur décision d’un juge, les ascendants peuvent être contraints de venir en aide à leur proche.
Cette aide peut prendre la forme de services, de nourriture, de sommes d’argent…
En cas de désaccord au sein de votre famille, vous pouvez dans un premier temps solliciter l’aide d’un médiateur familial.
Le rôle du médiateur consiste à essayer de régler un litige à l’amiable, en favorisant le dialogue et en mettant en lumière les différentes solutions envisageables.
A défaut d’accord à l’amiable, vous pouvez envisager de solliciter le Tribunal d’instance afin de mettre en place une mesure de protection juridique. Ainsi une personne de la famille ou extérieur, sera désigné pour protéger les intérêts de votre proche.
L’aide à un proche peut s’avérer épuisant, tant physiquement que moralement.
Si vous vous sentez à bout, il est primordial que vous preniez rendez-vous avec votre médecin traitant. Il pourra vous conseiller et vous orienter, si besoin, vers un Centre Médico-Psychologique (CMP).
Pour faire face à un besoin immédiat d’échanger et de vous confier, contactez l’association Avec nos proches au 01 8 472 9 472 (tous les jours de 8h à 22h). Il s’agit d’une ligne d’écoute et de partage destinée aux aidants. La participation est gratuite et anonyme.
Afin de bien choisir une résidence de retraite, commencez par déterminer les critères les plus importants pour le futur résident, ainsi que ses besoins spécifiques. Le coût de l’hébergement et des différents frais complémentaires peut également être cruciale dans le choix.
Effectuez ensuite une liste de plusieurs établissements afin de pouvoir les comparer entre eux sur la base des critères définis.
Enfin, prenez le temps de visiter les établissements sélectionnés et aussi de discuter avec le personnel, les résidents et leur famille.
Différents dispositifs existent pour permettre à votre proche de continuer à sortir en toute autonomie.
Si votre proche se déplace seul mais rencontre quelques difficultés d'orientation, un dispositif de géolocalisation, associé à un téléphone portable, peut lui permettre de continuer à sortir et de solliciter de l'aide en cas de besoin.
Par contre si votre proche présente des difficultés de déplacement, vous pouvez faire appel à des services à la personne (SAP) spécialisés dans l'accompagnement. Ces services sont assurés par des associations ou des entreprises de SAP.
Le CESU (Chèque Emploi Service Universel) déclaratif est un dispositif à destination des particuliers qui emploient un(e) salarié(e) à domicile.
Il sert à simplifier les démarches en permettant de déclarer la rémunération du salarié et de s'acquitter des cotisations sociales.
Le chéquier CESU composé de chèques bancaires et de volets sociaux n’existe plus. Désormais vous pouvez payer votre salarié selon le mode de paiement qui vous convient, mais vous devez vous inscrire sur le site du CESU afin de créer un compte et d'effectuer les déclarations obligatoires.
Le répit permet de soutenir et d’accompagner les personnes dépendantes en laissant souffler leurs aidants. Personne au domicile, accueil de jour, hébergement temporaire ou séjour de vacances, des solutions existent et soulagent un quotidien que la lourdeur de la prise en charge ont rendu trop difficile. Si les personnes concernées n’ont pas toujours conscience de l’importance du répit pour leur bien -être, il représente
pourtant un besoin naturel de ressourcement, essentiel pour leur équilibre de vie.
https://www.jesuisaidant.com/contents/dossiers-thematiques/dossier--prendre-du-repit.html
La carte d'urgence, proposée par PROBTP en partenariat avec l'Association française des aidants, est un document qui indique les coordonnées téléphoniques des personnes de confiance qui peuvent prendre le relais en cas d’hospitalisation ou d’accident de l’aidant. Ainsi, en cas d’indisponibilité de l’aidant, les pompiers ou l’hôpital peuvent avertir les personnes référencées sur la carte et les alerter sur la situation de l’aidant
et les conséquences pour la personne aidée.
Seuls les descendants (enfants et petits-enfants), ainsi que leur conjoint, ont une obligation légale d’aide envers leurs parents et grands-parents.
Cette obligation, nommée « obligation alimentaire », n’est applicable que si le parent est dans l'impossibilité d’assurer lui-même sa subsistance (nourriture, vêtements, logement, santé...).
Sur décision d’un juge, les ascendants peuvent être contraints de venir en aide à leur proche.
Cette aide peut prendre la forme de services, de nourriture, de sommes d’argent…
En cas de désaccord au sein de votre famille, vous pouvez dans un premier temps solliciter l’aide d’un médiateur familial.
Le rôle du médiateur consiste à essayer de régler un litige à l’amiable, en favorisant le dialogue et en mettant en lumière les différentes solutions envisageables.
A défaut d’accord à l’amiable, vous pouvez envisager de solliciter le Tribunal d’instance afin de mettre en place une mesure de protection juridique. Ainsi une personne de la famille ou extérieur, sera désigné pour protéger les intérêts de votre proche.
Votre proche a en effet droit à des aides et des ressources du fait de sa situation de handicap. Vous les trouverez dans notre page sur les aides financières.
Il existe également des solutions pour vous en tant qu'aidant. Vous les trouverez dans notre page les droits des aidants.
Il n'est pas toujours simple de s'y retrouver dans les mesures de protection juridique. C'est la raison pour laquelle le ministère de la Justice, avec des associations de familles, a édité le guide "Curateur ou tuteur familial : suivez le guide !" afin de s'y retrouver et de mieux pouvoir se situer dans cette position.
Oui, le code de l’action sociale reconnait officiellement les aidants familiaux, à la condition expresse qu’un lien de parenté unisse l’aidant et l’aidé.
« Est considéré comme un aidant familial, […], le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle la personne handicapée a conclu un pacte civil de solidarité, l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4e degré de la personne handicapée, ou l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4e degré de l'autre membre du couple qui apporte l'aide humaine […] »
Article R245-7 du code de l’action sociale et des familles
Votre principal interlocuteur dans la recherche d’informations, l’orientation et l’accompagnement dans les dossiers de demande de prestations ou d’aide adaptés à votre situation sont les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
Elles sont compétentes, par le biais des Commissions des droits de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), pour statuer sur :
- le taux d’incapacité
- la qualité de travailleur handicapé
- le droit à des prestations, etc.
Et elles attribuent, entre autres, les prestations de compensation du handicap (PCH), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ou encore l’affiliation gratuite d’un aidant familial à l’assurance vieillesse.
À NOTER : la commission ne peut statuer que si vous avez constitué un dossier, ce n’est pas automatique !
Devenir aidant s’apprend… D’autant plus quand on le devient du jour au lendemain.
Des formations peuvent vous aider. Elles sont de plusieurs ordres :
- des formations techniques : gestes de la vie quotidienne, bonnes pratiques et échanges, informations juridiques et administratives…
- des outils pour vous aider dans votre relation avec votre proche ou votre entourage
- une approche de la maladie, du dialogue avec les professionnels de santé
- des formations centrées sur vous et vos besoins pour prendre conscience de l’importance de votre rôle d’aidant
Elles sont souvent organisées en modules progressifs pour vous permettre d’évoluer à votre rythme.
Beaucoup d’associations d’aide aux aidants proposent ces formations, accessibles gratuitement ou non.
Privilégiez les formations pratiques et concrètes qui permettent une véritable aide au quotidien, pour vous ou votre proche, et qui vous conduisent à mieux vivre votre situation d’aidant et à vous préserver.
Bon à savoir : les formations peuvent également être dispensées à distance, pour mieux s’adapter à vos contraintes d’organisation.
Voici quelques liens pour vous guider :
Centre d'information et d'aide aux aidants
La Maison des aidants
La compagnie des aidants pour se former
Des modules de formation pour se former
Ne restez pas seul !
Échanger avec d’autres aidants, c’est l’occasion de parler à d’autres personnes qui vivent le même quotidien que vous et qui sont plus à même de comprendre vos besoins et vos sentiments.
C’est aussi l’occasion de prendre quelques heures pour vous, et de partager vos problématiques et votre expérience, vos astuces et bonnes pratiques.
Des groupes de parole s’organisent localement, notamment au travers du Café des aidants de l’Association française des aidants, ou le groupe d’échange entre aidants de l’association A3 à Marseille.
À l’heure du digital, vous pouvez également participer à des forums sur Internet pour trouver facilement des réponses à vos questions.
L’aide à un proche peut s’avérer épuisant, tant physiquement que moralement.
Si vous vous sentez à bout, il est primordial que vous preniez rendez-vous avec votre médecin traitant. Il pourra vous conseiller et vous orienter, si besoin, vers un Centre Médico-Psychologique (CMP).
Pour faire face à un besoin immédiat d’échanger et de vous confier, contactez l’association Avec nos proches au 01 8 472 9 472 (tous les jours de 8h à 22h). Il s’agit d’une ligne d’écoute et de partage destinée aux aidants. La participation est gratuite et anonyme.
Tout dépend de la situation de la personne que vous aidez (financièrement autonome ou non), et de votre lien de parenté avec elle.
Vous pouvez, selon les cas, intervenir dans le cadre d’un contrat de travail rémunéré ou bénéficier d’aides ou de prestations destinées à vous aider dans votre rôle d’aidant.
Retrouvez ici les informations sur la rémunération des aidants.
Bon à savoir : vous pouvez également vous renseigner pour la déclaration de vos revenus selon votre situation ou vos droits à la retraite en tant qu'aidant familial.
La carte d'urgence, proposée par PROBTP en partenariat avec l'Association française des aidants, est un document qui indique les coordonnées téléphoniques des personnes de confiance qui peuvent prendre le relais en cas d’hospitalisation ou d’accident de l’aidant. Ainsi, en cas d’indisponibilité de l’aidant, les pompiers ou l’hôpital peuvent avertir les personnes référencées sur la carte et les alerter sur la situation de l’aidant
et les conséquences pour la personne aidée.
Lorsque le maintien à domicile atteint ses limites, la personne dépendante est confiée à un établissement. Pour le couple aidant – aidé, la relation construite au fil du temps est souvent mise à mal. L’aidant peut être amené à se sentir coupable, responsable de la nouvelle situation. Il va tenter de se reconstruire dans le cadre de l’établissement devenu le domicile de la personne aidée. Cette réalité s’accompagne parfois de sentiments et d’émotions complexes, contradictoires et paradoxaux pour l’ex-aidant.
Santé Info Droits est une ligne d’informations juridiques et sociales constituée de juristes et avocats qui ont vocation à répondre à toutes questions en lien avec le droit de la santé. Voici quelques exemples de questions auxquelles ils peuvent répondre : l’aide au paiement d’une complémentaire santé, l’Allocation adulte handicapé (AAH), les indemnités journalières et la pension d’invalidité, la médecine du travail, les discriminations liées au handicap ou à la santé, l’accès aux soins des étrangers, la prise en charge des affections longue durée, le consentement aux soins, etc.
Pour plus de renseignements rendez-vous sur France Assos Santé
Le dossier médical partage (DMP) concerne toute personne bénéficiant d’un régime de sécurité sociale et favorise la coordination et la qualité des soins entre tous les professionnels de santé, même à l'hôpital en regroupant au même endroit :
• votre historique de soins des 24 derniers mois
• vos résultats d'examens ;
• vos antécédents médicaux ;
• vos comptes rendus d'hospitalisation ;
• les coordonnées de votre contact d'urgence ;
• vos directives anticipées pour votre fin de vie.
Le DMP peut être créer en ligne, en pharmacie ou à votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
En savoir plus
Les périodes non travaillées ou travaillées à temps partiel, pour élever vos enfants ou vous occuper d'un enfant ou d'un proche handicapé ou malade, peuvent être prises en compte pour la retraite.
Dans le cas où vous bénéficiez du congé proche aidant, vous devez demander à votre Caf ou votre CMSA de vous fournir le formulaire de demande d'affiliation à l'AVPF (Assurance Vieillesse des Parents au Foyer) au titre du congé de proche aidant. Vous devrez y joindre une attestation de votre employeur, indiquant les dates de votre congé.
Si vous souhaitez échanger avec des personnes aidantes comme vous, les Cafés des aidants sont des lieux d’échanges et d’information qui vous sont destinés quel que soit la pathologie de votre proche. Un travailleur social et un psychologue sont également présents pour répondre à vos questions.
Les cafés des aidants organisés par PRO BTP
Tous les cafés des aidants
La médiation familiale est un temps d'écoute, d'échange et de négociation qui permet de prendre en compte de manière très concrète les besoins de chacun. Elle a pour finalité d'apaiser le conflit et de préserver les relations familiales. C'est un processus structuré et confidentiel de résolution à l’amiable qui a pour objectif de mettre en place une solution mutuellement acceptable.
L'annuaire AgeVillage liste l'ensemble des établissements et services existants pour les personnes dépendantes : maisons de retraite, services à domicile, centres de conseil et d'information aux établissements de santé.
Des millions d’aidants se sentent dépasser au quotidien dans leur rôle d’accompagnement et de soutien. Heureusement, avec l’expérience, certains ont trouver le moyen de se simplifier la vie en planifiant leur emploi du temps. Pour vous simplifier le travail, vous pouvez utiliser le planning quotidien.
La LPP (liste des produits et prestations) regroupe les produits et prestations remboursables par l'Assurance Maladie. Il s'agit notamment des dispositifs médicaux pour traitements et matériels d'aide à la vie, aliments diététiques et articles pour pansements, des orthèses et prothèses externes, des dispositifs médicaux implantables et des véhicules pour handicapés physiques.
La domotique, dispositif non stigmatisant, permet d'améliorer le confort des résidents en adaptant automatiquement le chauffage, l'éclairage, les volets ou de renforcer leur sécurité en prévenant les cambriolages, les incendies ou les inondations. Ces équipements veillent et rassurent l'entourage de la personne vulnérable qui reçoit une notification en cas d'alerte.
Le GIR est le niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Il est calculé à partir de l’évaluation réalisée à l’aide de la grille AGGIR. L'évaluation du GIR permet de savoir si une personne âgée peut bénéficier de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie).
Il existe 6 niveaux de perte d’autonomie : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 est le niveau de perte d’autonomie le plus faible.
PCH signifie Prestation de Compensation du Handicap. Elle est évaluée en fonction des dépenses liées à la perte d’autonomie et est attribuée en fonction de différents critères (âge, montant des ressources). Elle est versée par le département :
- Si vos ressources ne dépassent pas 26 926,24 € par an le taux maximum de prise en charge de la PCH est de 100 % des montants limites par type d'aide.
- Si vos ressources sont supérieures à 26 926,24 €, le taux maximum de prise de charge de la PCH est de 80 %.
Le chèque emploi service est un dispositif de simplification administrative du réseau des Urssaf créé en 1994 qui facilite la déclaration des salaires des employés de maison :
- entretien de la maison et travaux ménagers ;
- petits travaux de jardinage ;
- prestations de petit bricolage ;
- garde d'enfants ;
- soutien scolaire ;
- préparation de repas à domicile ;
- garde-malade, à l'exception de soins médicaux ;
- conduite du véhicule personnel des personnes dépendantes…
En tant qu'aidant vous avez arrêté de travailler pour aider un proche ?
Vous pouvez prétendre à 8 trimestres supplémentaires sous plusieurs conditions : aider un proche à temps complet, à titre gratuit, sans aucune autre activité professionnelle, et vivre sous le même toit que l'aidé qui doit, quant à lui, présenter une incapacité permanente (IP) supérieure ou égale à 80 % (enfants handicapés, séniors)
Vous souhaitez vous prémunir contre la dépendance ou le besoin d’une assistance et/ou d’aides importantes afin d’accomplir des actes courants de la vie » ? Deux types de contrats d'assurances existent pour couvrir les frais de services à la personne, de soins ou même d'hébergement :
• Le contrat individuel est signé entre l'assureur et le souscripteur directement.
• Les contrats collectifs sont souscrits par une entreprise.
Il est possible de cumuler ces contrats.
En savoir plus sur l'assurance dépendance
Vous disposez de 3 solutions pour recourir aux services d’un intervenant à domicile :
- En mode prestataire : consiste à s’adresser à un organisme qui s’occupera du recrutement et de la rémunération des intervenants ainsi que l’organisation des prestations.
- En mode mandataire : consiste à passer par un organisme qui se chargera de vous mettre en relation avec un intervenant. Par contre, vous serez l’employeur direct de la personne et devrez la rémunérer et vous acquitter des charges patronales.
- En emploi direct : consiste à employer directement un(e) salarié(e), sans intermédiaire.
Tout d’abord, évaluez le degré d’autonomie de votre proche et les besoins qui en découlent.
Cela vous permettra de cibler le type d’intervenant(s) à mobiliser, pour quelle(s) tâche(s) ou quel volume d’heures.
Selon votre besoin, vous pouvez vous adresser directement et à un organisme de services à la personne, ou encore à une assistante sociale – via l’hôpital ou via votre mairie – pour vous aider à trouver tous les intervenants adaptés.
L’annuaire officiel des services à la personne peut vous aider à trouver, en ligne, le service à proximité de chez vous qui répondra le mieux à vos besoins.
Vous désirez organiser la vie de votre proche à son domicile ?
La première chose à faire est de demander un diagnostic pour comprendre comment le logement doit être adapté, au regard du handicap notamment.
Des ergonomes peuvent vous aider et vous conseiller. À ce titre, Bien chez moi, financé par votre caisse de retraite, peut vous accompagner dans cette démarche.
Bon à savoir : tout ne passe pas par des gros travaux d’aménagement ! Parfois, la simple réorganisation d’une pièce ou la découverte de trucs et astuces peuvent changer la vie au quotidien.
Un espace dédié a été créé à Paris pour vous permettre de découvrir des solutions. Découvrez l'Espace idées Bien chez moi !
De plus, certaines associations d'aidants vous permettent d’échanger ou proposent des solutions pour vous faciliter la vie : www.lamaisondesaidants.com/NT/
Vous pouvez opter pour des solutions telles que le taxi ou les ambulances privées, qui peuvent être onéreuses. Nous vous conseillons dans un premier temps de vous adresser à un organisme de services à la personne proposant des services d’aide à la mobilité. Votre proche pourra ainsi se déplacer avec un mode de transport approprié.
Des aides existent pour participer au financement des déplacements de votre proche, comme par exemple le Chèque Sortir Plus pour les plus de 80 ans.
Certains départements ou communes proposent également des solutions de transport de proximité pour les personnes âgées.
Différents dispositifs existent pour permettre à votre proche de continuer à sortir en toute autonomie.
Si votre proche se déplace seul mais rencontre quelques difficultés d'orientation, un dispositif de géolocalisation, associé à un téléphone portable, peut lui permettre de continuer à sortir et de solliciter de l'aide en cas de besoin.
Par contre si votre proche présente des difficultés de déplacement, vous pouvez faire appel à des services à la personne (SAP) spécialisés dans l'accompagnement. Ces services sont assurés par des associations ou des entreprises de SAP.
Le CESU (Chèque Emploi Service Universel) déclaratif est un dispositif à destination des particuliers qui emploient un(e) salarié(e) à domicile.
Il sert à simplifier les démarches en permettant de déclarer la rémunération du salarié et de s'acquitter des cotisations sociales.
Le chéquier CESU composé de chèques bancaires et de volets sociaux n’existe plus. Désormais vous pouvez payer votre salarié selon le mode de paiement qui vous convient, mais vous devez vous inscrire sur le site du CESU afin de créer un compte et d'effectuer les déclarations obligatoires.
L’accueil de jour s’adresse principalement aux personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées et aux personnes âgées en perte d’autonomie physique.
Il permet :
• de bénéficier d’un suivi régulier et d’un accompagnement adapté,
• d’entretenir leurs capacités grâce aux activités adaptées
• de renouer des liens et de sortir de chez elles.
L’accueil de jour permet à leurs proches :
• de pouvoir libérer du temps
• de pouvoir échanger avec les professionnels
• de pouvoir échanger avec d’autres familles
L'ergothérapeute est l'intermédiaire entre les besoins d'adaptation d'une personne et les exigences de la vie quotidienne. Il peut s’agir d'une personne souffrant de handicap, de personnes dépendantes. Pour les aider, l'ergothérapeute détermine et met en place les aides et solutions nécessaires pour que ces personnes puissent mener une vie satisfaisante.
Afin de pouvoir comptabiliser cette période d'aide à un proche dans le calcul de la retraite, la situation doit être déclarée auprès de la Caisse d'allocations familiales (CAF), dans le cadre de l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse, dont peuvent bénéficier les aidants à titre gratuit s'ils ont à leur charge un enfant handicapé ou un adulte handicapé. Cette affiliation est soumise à conditions de ressources.
Vous trouverez les éléments concernant la retraite des aidants sur le site du gouvernement.
Par ailleurs, le guide de l'aidant familial précise certains éléments.
Il est toutefois possible que l'on vous oppose la non-rétroactivité de ces droits ; nous vous invitons, dans ce cas-là, à étudier la possibilité d'un recours auprès du Défenseur des droits.
Il existe en effet des aides pour compenser une interruption d'activité professionnelle.
Certains congés spécifiques pour les aidants existent et peuvent être sollicités. Ils peuvent, pour certains d'entre eux, être assortis d'une aide financière.
En l'occurence, l'allocation journalière d'accompagnement d'un proche en fin de vie peut être sollicitée si vous prenez un congé de solidarité familiale et l'allocation journalière de présence parentale (AJPP) peut être demandée dans le cadre du congé de présence parentale pour accompagner un enfant gravement malade, accidenté ou handicapé.
Il est toutefois nécessaire de réfléchir avant de quitter son emploi et d'étudier en amont les impacts que cela peut avoir dans un futur plus ou moins proche, notamment en matière de retraite, mais aussi d'un point de vue relationnel avec la personne aidée. N'hésitez pas à en parler autour de vous, avec des proches ou avec des professionnels.
Des recours existent pour les aidants salariés pour permettre la conciliation vie professionnelle / vie privée.
Vous pouvez ainsi vous rapprocher de votre responsable ou votre RH pour aménager ou adapter vos horaires. Selon votre situation, vous pouvez demander à passer à temps partiel, à décaler vos horaires ou à télé-travailler si cela est possible.
Selon votre situation, vous pouvez également prétendre à des congés spécifiques vous permettant de vous absenter temporairement pour assister un proche, tels que le congé de proche aidant, le congé de présence parentale, ou encore le congé de solidarité familiale.
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Le PRIF (Prévention Retraite Ile de France) est un groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) ; ses fondateurs et gouvernance sont la Mutualité Sociale Agricole d’Île-de-France (MSA), la Caisse nationale d’assurance vieillesse en Île-de-France (Cnav) et la Sécurité sociale des indépendants (ex-RSI).
L'objectif de ce groupement est d'allonger l’espérance de vie en bonne santé de la population française.
Partir en vacances est possible, tout est question d’organisation !
Plusieurs solutions sont à votre disposition, que vous souhaitiez partir seul ou accompagné : une aide pour vous remplacer auprès de votre proche ou des centres de vacances qui allient activités et repos pour vous et structure d’accueil pour votre proche.
Retrouvez les solutions ici.
N’oubliez pas : des aides sont possibles pour vous aider à financer ce repos, rapprochez-vous de votre caisse de retraite.
Selon la durée de votre absence et le degré de dépendance de votre proche, différentes solutions s’offrent à vous :
- Mettre en place des services à domicile afin d’aider votre proche à faire ses courses ou son ménage, ou simplement lui tenir compagnie.
- Inscrire votre proche dans un centre d’accueil de jour. Ces centres sont des structures médico-sociales et peuvent prendre en charge votre proche pendant toute une journée et lui proposer des activités adaptées.
- Opter pour l’hébergement temporaire au sein d’un établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Le répit permet de soutenir et d’accompagner les personnes dépendantes en laissant souffler leurs aidants. Personne au domicile, accueil de jour, hébergement temporaire ou séjour de vacances, des solutions existent et soulagent un quotidien que la lourdeur de la prise en charge ont rendu trop difficile. Si les personnes concernées n’ont pas toujours conscience de l’importance du répit pour leur bien -être, il représente
pourtant un besoin naturel de ressourcement, essentiel pour leur équilibre de vie.
Les différents congés légaux pour les aidants sont :
Le congé de proche aidant anciennement de soutien familial permet de s'occuper d'une personne handicapée ou faisant l'objet d'une perte d'autonomie. Il est d’une durée de 3 mois maximum mais peut aller jusqu’à un an en fonction des entreprises
Le congé de solidarité familiale permet au salarié d’assister un proche en fin de vie. Il ne peut être refusé par l'employeur. Il est non rémunéré. Ce congé est attribué pour une période maximale de trois mois renouvelable une fois.
Le congé de présence parentale permet au salarié de s'occuper d'un enfant malade ou handicapé. Le congé est attribué pour une période maximale de 310 jours par enfant. Il est pris en une ou plusieurs fois. Il est non rémunéré.
Le congé de solidarité familiale permet au salarié d'assister un proche dont la maladie met en jeu le pronostic vital. Le congé ne peut pas dépasser une durée maximale. Elle est fixée par une convention ou un accord collectif d'entreprise. En l'absence de dispositions conventionnelles, la durée du congé est de 3 mois, renouvelable une fois.
L’accueil temporaire est un accueil organisé pour une durée limitée à 3 mois par an, à temps complet ou à temps partiel, avec ou sans hébergement, avec l’objectif de développer ou maintenir les acquis et l’autonomie de la personne et de préserver son intégration sociale.
Les accueillants familiaux sont plus de 10 000 en France. Le profil type est une femme de 55 ans ayant fait carrière dans le médico-social. L’accueillant est le salarié de l’accueilli et doit fournir l’hébergement, les repas et les soins selon une charte d’engagement. La profession d’accueillant familial, et notamment l’agrément d’accueillant, est encadrée par Le Code de l’Action Sociale et des Familles.
Si votre proche ne souhaite pas aller vivre en établissement spécialisé, ouvrez le dialogue afin de comprendre les points de blocage.
Si ce type d’établissement en particulier qui effraie votre proche, vous pouvez lui proposer une solution alternative en choisissant de faire appel à une famille d’accueil.
Ces familles d’accueil sont agréées par le conseil départemental. Votre proche sera accueilli au domicile même de l’accueillant, dans un cadre familiale.
Selon son degré de dépendance, les résidences autonomie peuvent également être une solution pour bénéficier d’un environnement plus sécurisé tout en continuant de vivre de manière indépendante.
Afin de bien choisir une résidence de retraite, commencez par déterminer les critères les plus importants pour le futur résident, ainsi que ses besoins spécifiques. Le coût de l’hébergement et des différents frais complémentaires peut également être cruciale dans le choix.
Effectuez ensuite une liste de plusieurs établissements afin de pouvoir les comparer entre eux sur la base des critères définis.
Enfin, prenez le temps de visiter les établissements sélectionnés et aussi de discuter avec le personnel, les résidents et leur famille.
Le délit d'abus de faiblesse du code de la consommation est constitué chaque fois qu'une personne profite de la faiblesse physique ou psychique d'une autre, ou de son ignorance, pour lui faire souscrire un engagement généralement inadapté à ses besoins.
En tant qu’aidant, il est recommandé de rappeler les précautions à prendre concernant les visites de démarcheurs ou lors d'appels téléphoniques.
Et si vous constatez que la personne est particulièrement vulnérable, renseignez-vous sur les mesures de protection juridique de la personne qui peuvent être mises en œuvre.
Pour sortir de l’isolement, il est nécessaire de ne pas considérer son entourage comme hostile ou indifférent à sa situation. En effet, les amis n’ont pas toujours les ressources pour y faire face mais ils peuvent répondre à une demande d’aide concrète et formulée. L’aidant doit apprendre à demander de l’aide, sans se laisser déborder par ses craintes et ses émotions. Lorsqu’une demande est trop difficile à exprimer, les associations, les sites internet ou les groupes de parole permettent d’obtenir un premier conseil. Le recours à un professionnel de santé est parfois plus simple.
Plusieurs études ont montré que les aidants ont très souvent des symptômes de désarroi et de détresse psychologique. Les premiers signes les plus fréquemment rencontrés sont la fatigue, l’insomnie, la nervosité ou encore les maux de têtes récurrents. Au quotidien, l’aidant doit réaliser une multitude de tâches pour lesquelles il n’était pas préparé. Même les plus résistants, finissent par éprouver un sentiment de fatigue. Découvrez quelques conseils qui peuvent vous aider à surmonter cet état de fatigue.
Nos capacités intellectuelles se détériorent plus ou moins en vieillissant., C’est ce qu’on appelle les troubles cognitifs. Ils sont parfois liés à des maladies comme la maladie d'Alzheimer. La stimulation cognitive est une technique de prise en charge non médicamenteuse de la maladie d’Alzheimer qui renforce la fonction visuo-spatiale, la concentration et la mémoire de travail.
L’accident vasculaire cérébral dit “silencieux” se caractérise par l’absence de symptômes apparents et selon une étude canadienne, serait plus fréquent que l'AVC.
Si, contrairement à un AVC “classique”, un AVC silencieux ne peut pas engendrer de complications telles que l'altération de la capacité de parler ou la paralysie, il peut en revanche être le signe annonciateur d’autres complications.
Les PASA (Pôles d'Activités et de Soins Adaptés) sont des espaces aménagés au sein des EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Ils sont destinés à accueillir durant la journée des résidents de l’EHPAD atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie neuro-dégénérative et ayant des troubles du comportement modérés.
L'auto louange est une pratique très ancienne qui invite à donner voix à ce bouillonnement de talents lové en chacun de nous. Plus concrètement, il s'agit d'écrire et de proclamer un texte qui parle de soi, en toute liberté, de faire une liste de ses qualités pour en prendre conscience. Pratiquer l’auto louange stimule l’estime de soi et reconnecte chacun à son élan vital. Un procédé qui peut faire du bien à de nombreux aidants.
L'hospitalisation à domicile est une alternative à l'hospitalisation classique. La prise en charge est la même qu'à l'hôpital. Elle peut se faire à domicile ou dans un établissement spécialisés. L’HAD intervient exclusivement sur prescription médicale et est prise en charge par l’Assurance maladie et les mutuelles dans les mêmes conditions qu’une hospitalisation.
• Habillage ou toilette
• Déplacements et locomotions
• Alimentation
• Continence
• Comportement
• Communication
et 4 niveaux de dépendance :
• Indépendance
• Supervision ou arrangement
• Assistance partielle
• Assistance totale
La Semaine bleue est la semaine nationale des retraités et des personnes âgées. Son objectif est de mettre en lumière la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, à leur rôle dans notre société mais aussi à leurs difficultés rencontrées.
A l'instar de la journée dédiée aux aidants qui a lieu début octobre chaque année, cette semaine-là, des actions de sensibilisation sont organisées partout en France et un prix est décerné aux meilleures initiatives.
Pour les entreprises
Tout à fait !
Être aidant, cela s’apprend. Des formations techniques ou relationnelles existent.
La loi du 21 juillet 2009, complétée par le décret n° 2011-844 du 15 juillet 2011, permet aux aidants familiaux d’avoir accès à ces formations.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous en tant qu’employeur pour aider vos salariés.
Vous pouvez par exemple les informer des possibilités de formation initiées par les Centre locaux d’information et de coordination (CLIC) ou autre organisme conventionné. Voici un exemple : www.clic6.org/Formation-des-aidants-familiaux
Vous pouvez également permettre à vos salariés d’être formés dans le cadre de la formation continue, ou dans votre catalogue de formations si vous en avez un. Si la formation choisie est qualifiante, votre salarié peut utiliser son Compte personnel de formation (CPF) pour effectuer cette formation.
Les aidants familiaux représentent 14% des salariés. Ils sont reconnus depuis la loi de l’adaptation de la société au vieillissement du 29 décembre 2015 applicable au 1er janvier 2016.
La loi Qualité de vie au travail a également posé un cadre de référence pour les employeurs.
Un certain nombre de mesure sont applicables dans l’entreprise pour prendre en compte cette situation : aménagement du temps de travail, congés spéciaux, etc. Dans tous les cas, gardez à l’esprit le besoin d’anonymat de vos salariés !
Bon à savoir : vous pouvez également aider vos managers salariés à prendre en compte ces situations à travers des formations .
Souvent, les aidants qui travaillent sont peu ou mal informés des possibilités qui leur sont offertes de mieux gérer leur situation.
En tant qu’employeur, vous pouvez décider de servir de relais à cette information, par plusieurs biais :
- en utilisant les panneaux d’affichage disponibles dans votre entreprise pour leur faire part du cadre de la loi ou d’initiatives à leur disposition
- en mettant à leur disposition des brochures sur le sujet des aidants
- en utilisant l’intranet de votre entreprise si vous en avez un
Vous pouvez également aller au-delà en mettant en place des dispositifs de ressources humaines les concernant, en lien avec des professionnels ou associations :
- permanences d’information
- brochures internes informant des actions mises en place dans votre entreprise
- assistance téléphonique de soutien
Découvrez comment nous pouvons vous aider dans les actes de prévention ou les actions envers les aidants ici.
Le présentéisme est l’action de se présenter au travail malgré un état, qui de prime abord, nécessiterait une absence, des soins et du repos à la maison. Pour l’aidant se rendre sur son lieu de travail, est souvent associé à un moment de répit. Le travail peut s’en ressentir et il est important que le gestionnaire d’équipe puisse être attentif à l’état de santé de ses équipes en organisant des formations et en créant un climat de travail favorable dans lequel le travail comme la santé sont valorisés.